Trans-Nomad 2017
Toute l’information (tracks et racebook) de l’édition la plus dure de Trans-Nomad.
Voici comment s’est passé Trans-Nomad 2017. Sans aucun doute, ça a été l’édition la plus dure et exigeante à cause de la météorologie. C’étaient des jours de beaucoup de pluie en France, mais même comme ça nos transnomaders se sont battu et ont profité des trails auxquels on n’a pas revenu encore mais où on espère y retourner. Nous voulons partager avec vous le matériel qu’on fournit aux coureurs. Voici le race book (tracé par Sherpa Project). Pour que #QuandJeRetourneraiAuxMontagnes vous puissiez l’utiliser et vous faire plaisir. Voici aussi une petite chronique et les réflexions de cette édition 2017 de notre directeur de course Javi García, et de belles photos de Kike Abelleira et NachoTrueba avecla vidéo de notre bon ami Salva Moreno de Traxxmedia
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Jour 1: Llanos del Hospital-Luchon. Nous avons commencé le premier jour à la Vallée de Benasque et nous avons traversé la frontière vers la rance en portant le vélo au Col du Portillon de Benasque (2.444 m). Pendant la montée il y avait du soleil, mais lorsqu’on est arrivé au col on ne voyait plus rien. Un fine pluie rendait la descente plus difficile, un sentier technique de rochers pour arriver à l’Hospice de France où se trouvait le ravitaillement. Après il y avait 3 spéciales pour arriver à Louchon par des forêts françaises de hêtres et des terrains de conditions parfaites. Cette nuit-là nous avons passé une nuit très humide; dormir dans un camping français fût une mauvaise décision. C’est alors qu’on a commencé à penser que faire du camping c’est cool, mais qu’après de dures étapes on ne repose pas comme il faut.
Jour 2: Luchon- Bielsa. Un transfert assez long nous a amené de Luchon à la bouche nord du tunnel de Bielsa pour commencer à porter le vélo jusqu’au col de la Forqueta: des nuages et de la pluie fine ne rendaient pas très confortable la portée jusqu’au col. Mais quand on nous sommes arrivés du côté espagnol le soleil est apparu et nous avons pu réaliser la spéciale. Mais l’herbe était très humide et il y a eu plusieurs chutes. Ensuite s’est fait un transfert en deux groupes jusqu’au village de Espierba pour monter au pic Comodoto (2320 m) pour la première fois à Trans-Nomad. Il y avait un passage après l’arête où plein de coureurs ont dû descendre du vélo, d’autres ont pris des risques, d’autres ont tombé et un petit nombre de coureurs a passé tout en marquant la différence. La route jusqu’à Bielsa est tout un classique des éditions antérieures.
Jour 3: Bielsa-Castejón de Sos. Voici une autre journée épique. Ce jour là on a séparé le groupe en deux et dès lors on a appris que c’est mieux avoir tous les coureurs ensemble parce que les différences entre les uns et les autres peuvent être très grandes. Un premier groupe est monté avec le transfert (on a eu des pneus crevés une année de plus) jusqu’au Lac de Urdiceto pour monter à Puerto de la Madera (2 524 m), un des endroits de haute montagne les plus spectaculaires de Zona Zero Sobrarbe et de Trans-Nomad. Ce premier groupe est descendu jusqu’au fond de la vallée et a fait une longue montée par piste jusqu’au Col de Sahún (2000 mètres) pour descendre par le magique sentier de Rabaltueras jusqu’à Castejón de Sos. Ce fût une journée parfaite pour ce premier groupe, mais ce fût différent pour la deuxième. On les a organisé plus vite et la portée vers Puerto de la Madera s’est bien passé. Mais tout d’un coup ont commencé à arriver les nuages une après l’autre et il s’est mis à neiger. Simon André défine de ce jour là très bien dans la vidéo. “Tout d’un coup ce fût l’enfer”. Plein de coureurs n’avaient pas pris assez de vêtements de Bielsa et ils l’ont payé cher. En plus, la pluie s’est installé toute la journée et la longue montée jusqu’au Col de Sahún (2 heures de pédalage) a dût se faire sous ces conditions. Ce deuxième groupe n’a pas profité comme le premier et ils ont fini la journée comme ils ont pu. Ce fût une dure journée.
Jour 4: Castejón de Sos-Castejón de Sos. Le soleil est retourné le dernier jour et on a profité de la descente intégrale de Sierra Negras dans des conditions parfaites. Après on a monté à une des meilleures et plus amusantes routes de PuroPirineo dans la Vallée de Benasque, “Gallinero”. La fin de fête ne pouvait pas être meilleure. Le plus rapide de cette éditions fût le portugués Ze Manuel Borges, suivi du français Simon André et de l’hispano-canadien de la Vallé de Benasque Cesar Gairín. Sandrá Jordá fût la plus rapide, suivie de la française Nadine Sapin et le l’aragonaise de Biesca Beatriz Vicente.