Ce fut la première édition, à l’origine de tout. Un événement qui est né avec un nouveau concept en Espagne: ciclo montagnisme, enduro, par étapes. Nous ne savions pas si les gens allaient aimer le fait de porter le vélo et faire 4 jours d’aventure avec beaucoup de dénivelé,positif et négatif.
La réponse fût incroyable. Nous n’étions qu’une petite famille de 55 coureurs, mais quel haut niveau! Les coureurs les plus top de l’enduro national de cette époque étaient là: Rubén Rodriguez, qui fût le champion de cette première édition, Jacobo Santana, Markel Uriarte et beaucoup d’autres que tout le monde connaît du monde de l’enduro et des courses. Mais aussi il y avait une bonne représentation étrangère, un bon groupe de portugais dans lequel se trouvait Marco Fidalgo (tu nous manques beaucoup), un groupe de suédois, un fou groupe d’amis avec François Dolá, un médecin allemand et le sud africain Rene Damseaux qui maintenant est le responsable de Kindong Enduro et un des responsables de que l’enduro se développe à Lesotho (Sud Afrique), à niveau événementiel mais aussi de voyages. Il n’y eut qu’une seule fille, Sandra Pastor, qui fut la première à accepter le défi et bien sûr à gagner cette première édition de Trans-Nomad après avoir complété les 4 jours. Le podium masculin fut tel que: Ruben Rodriguez (1º), Markel Uriarte (2º) et le français François Dolá (3º), bien que curieusement le vainqueur de beaucoup d’étapes fut Jacobo Santana, qui n’a pas vu le balisage lors d’une des sections et va perdre pas mal de minutes, ce qui conditionna le podium.
La meilleure chose c’est que c’était un groupe de cyclistes qui venait vivre une expérience différente et qui ne savait pas ce qu’il allait trouver. Et tout le monde eut une attitude très positive,même dans les moments les plus adverses. Nous allons nous rappeler pour toujours du dernier jour d’aventure, en montant à Puerto de la Madera pour la première fois et en voyant une fine de neige qui le couvrait tout. Heureusement du travail de toute l’équipe et spécialement de nos bike patrols, qui ont transformé une possible crise en une grande expérience pour tous.
Ce fut une édition en format de campement de base, avec des tentes. Chaque jor nous dormions dans une vallée différente et notre équipe de logistique faisait l’impossible pour arriver chaque jour au campement et que tout soit prêt. Nous avons dormi à la Vallée de Benasque, Bal de Chistau et Vallée de Bielsa, en découvrant les plus mythiques trails de mtb des Pyrénées. Sans doute, ce fut un défi pour tous, qui s’est bien passé. C’est pour ça qu’on continue, vers une 5ème édition qui veut justement se rappeler de cette édition 2016 et que l’on a voulu appeler “Retour aux origines”. Parce qu’en 2016 a commencé cette folie et cette grande aventure qui est Trans-Nomad.
Ici, le résumé par jours et l’information technique (road book et tracks)
Jour 1: Vallée de Benasque: première fois qu’on montait à Sierra Negra… Ce fut une expérience dure mais magique. Il faisait froid au matin et plus tard, petit à petit le jour améliora et on put finir avec trois spéciales made in Puro Pirineo.
Jour 2: Bal de Chistau: après une première section à la Vallée de Benasque, nous montons pour la première fois à Colladeta del Ibón pour descendre à Saravillo. Ce fut certainement le portage le plus dur de cette édition pour beaucoup de riders. Mais arriver à la Basa de la Mora est une expérience unique pour n’importe quel cycliste.
Jour 3: Vallée de Bielsa: nous avons changé de vallée passant par le mythique col de Cruz de Guardia et ensuite on a fait d’autres spéciales à Bielsa. Il y en a une qui dès lors ne s’est jamais répété…
Jour 4: Retour à la Vallée de Benasque: le jour le plus épique et dont on se rappelle le plus de cette première édition. Par la neige, par les paysages de Puerto de la Madera et par l’arrivée à la Vallée de Benasque par un de ses mythiques sentiers.
- Télécharger: TRACKS TRANS-NOMAD 2016
- Télécharger: RACE BOOK TRANS-NOMAD 2016
Et bien sûr, la vidéo de Indomit Visual qui fût l’image de la première édition de Trans-Nomad.
Nous espérons revivre bientôt ces grands souvenirs.
Javi